RE : L’HEURE EST VENUE DE FAIRE DE L’APPRENTISSAGE EN PLEIN AIR UNE NOUVELLE NORME À L’ÉCOLE !

Monsieur le Ministre de l’éducation (insérer ici le nom et/ou le titre approprié)

L’apprentissage en plein air n’est plus un luxe mais un besoindans le système éducatif canadien. La mise en œuvre de l’apprentissage en plein air aurait un impact positif sur la santé et le bien-être, tout en répondant aux préoccupations sanitaires immédiates posées par le COVID-19. La santé mentale, l’obésité, la solitude, l’addiction aux petits écrans, le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, pour ne citer que quelques crises, sont désormais amplifiés par le Coronavirus. Un apprentissage en plein air cohérent et régulier offre le remède parfait à nombre de ces problèmes et constitue une solution, prouvée, afin d’améliorer l’attention des élèves et leurs résultats scolaires.

Les rassemblements en plein air se sont révélés être une stratégie efficace de contrôle des infections quand le besoin de rassemblement ne peut être évité. Cependant, la plupart desstratégies de rentrée scolaire n’incluent pas l’apprentissage en plein air et les enseignants ne reçoivent ni aides ni directives afin de faire leur classe à l’extérieur.

Je comprends que la mise en œuvre d’une approche centrée sur l’apprentissage en plein air peut sembler décourageante par rapport au modèle intérieur classique, mais donner la priorité à l’apprentissage en plein air dans le contexte actuel semble être le plus avantageux. La mise en œuvre de l’apprentissage en plein air à l’échelle nationale aurait un impact positif sur les individus, sur la confiance sociétale et sur l’environnement, et cela même à l’échelle mondiale.

L’apprentissage en plein air dans les écoles favorise également une plus grande égalité dans nos communautés. Les espaces publics en plein air ne sont pas toujours disponibles dans chaque quartier d’habitation, donc certains jeunes bénéficientdu temps passé en plein air, parfois même dans la nature, alors que d’autres ne le peuvent pas. Le fait d’offrir des temps enplein air importants et fréquents dans les écoles peut contribuer à remédier à cette inégalité et offrir un meilleur équilibre psychologique à nos jeunes.

Passer régulièrement du temps à l’extérieur – simplement être dans la nature, jouer ou mieux appréhender son environnement – est essentiel pour un développement social, émotionnel et physique équilibré de l’enfant. Il a également été démontré que cela permettait de mieux se concentrer, d’améliorer les capacités cognitives et d’obtenir de meilleurs résultats d’apprentissage tous domaines confondus.

Passer du temps en plein air augmente également l’activité physique et renforce la confiance en soi, ce qui conduit à un mode de vie moins sédentaire sur le long terme. Cela améliore la santé mentale, réduit le stress, renforce l’immunité et aide à comprendre plus efficacement les enjeux liés à la protection de l’environnement. Les experts de la santé affirment également que les risques d’infection au COVID-19 diminuent en comparaison au temps passé dans des environnements clos. En effet, les espaces confinés comportent un risque plus élevé d’exposition, la distanciation physique étant simplement plus difficile à respecter.

La mise en œuvre exigera réflexion et formation approfondies,c’est vrai, mais la plupart des milieux éducatifs disposent déjà d’une grande expérience et de connaissances approfondies sur le sujet. De nombreuses écoles ont par ailleurs mis en place de solides structures d’apprentissage en plein air. En outre, de nombreux organismes éducatifs existent pour combler les lacunes potentielles ou simplement soutenir le personnel scolaire si nécessaire. Elles offrent leur expertise dans la création de structures fiables et pérenne en matière d’apprentissage en plein air.

Il est temps de mettre en œuvre de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage pour mieux servir nos enfants, nos communautés mais aussi, dans notre ère de l’information numérique, le monde entier. C’est l’occasion non seulement de réduire la propagation du coronavirus, mais aussi de s’attaquer aux plus grandes crises de notre époque en matière de santé, de bien-être, d’inégalités et d’environnement. En favorisant « la distanciation murale » des élèves, nous pouvons offrir à nos enfants, à nos jeunes, un avenir vivable.

J’espère avoir pu retenir votre attention et que ces arguments favoriserons des prises de décisions adapter à cette pandémie que nous traversons

Je vous remercie pour votre temps.

Sincèrement,

(Votre nom ici…) 

Cette lettre a été rédigée en collaboration avec Take Me Outside.

“Nous croyons en un avenir dans lequel passer du temps à l’extérieur pour jouer, explorer et apprendre sera le quotidiende chaque élève.”